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Temoignages
Des articles , temoignages faits sur Djiloul Diadid par des quotidiens nationaux tels que "le soleil" qui est le quotidien national et" le temoin" de la presse privee senegelaise mais aussi de la presse internationale et parmi elles on peut citer "le Maghreb" d'alger et "El moudiahid" d'alger.
Voici un article du quotidien Algerien LE MAGHREB parlant de l'orchestre Djiloul Diadid Bi Dakar lors du colloque international du soufisme et de la culure.
Musique sénégalaise soufie
En clôture du cycle soufi
C’est avec l’orchestre afro-arabe, de la troupe sénégalaise Djiloul Diadid de Dakar, que s’est déroulée la clôture du cycle de la musique soufie organisé par le ministère de la Culture, dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe». Cette soirée qui s’est déroulée à la salle Ibn Zeïdoun de Riadh El Feth a été rehaussée par la présence de personnalités, notamment le conseiller culturel auprès de l’ambassade du Sénégal en Algérie, et s’est clôturée par un discours de . Hakim Taoussar, directeur général de l’ONDA et représentant du ministère de la Culture à cette occasion. Après 6 années d’expérience dans le domaine musical, le groupe Djiloul Diadid de Dakar est devenu un groupe de référence au Sénégal et en Afrique. Il a, à son actif, 53 concerts et reportages télé. Sa devise : semer la paix dans les cœurs et les esprits et transmettre des principes et des valeurs morales qui guident nos actions, notamment la droiture, l’honnêteté, la solidarité et la foi en la religion. R.C.
Un article du quotidien 'Le Temoin ' paru dans la semaine du 07 au 13 decembre 2004
On parle beaucoup plus des groupes de mbalax, de rap ou d'autres genres musicaux que ceux qui se consacrenet à la musique religieuse. Parmi ces derniers, le groupe Firkhatou Djiloul Diadid de Dakar, logé dans le populeux quartier de Ouagou Niayes, est assurément d'un genre assez particulier. Composé en majorité de jeunes musulmans de différentes confreries, iol n'en compte pas moins en son sein de jeunes...chretiens. Vous avez bien lu , de jeunes chretiens. Assane Gueye, le manager de ce groupe atypique et méconnu du grand public malgré deux cassettes déjà mises sur le marché, explique cette particularité par le fait que l'islam ne bannit pas les autres réligions révélées.
Des jeunes gens, donc, qui ont de belles lecons religieuses à donner à certaines personnes dont l'esprit est recouvert d'un obcurantisme fort préoccupant pour la société. Des jeunes gens, enfin, qui portent comme un flambeau la réligion musulamne. Ils sont, pour certains d'entre eux, des artisans, menuisiers, macons, tailleurs, peintres, mais on compte également dans le groupe des ensignants en langue arabe qui, apres un dur labeur, consacrent leur temps libre a la musique. Pas n'importe quelle musique cepedant mais celle qui s'inspire de la religion et que l'on chante avec uncoeur arrosé de pureté et dédié au Prophete Mahomet (PSL) et à sses illustres compagnons. Des jeunes gens qui jouent de la musique afro-arabe et qui ont 20 ans en moyenne. Né dans les années quatre vingts, le Firkhatou Diloul Diadid Bi Dakar a du attendre l'année 2002 pour pouvoir mettre sa première cassette dans les bacs de Sandaga. Le succèes avait été immediat puisque les trois milles cassettes mises sur le marché s'étaient vendues comme des petits pains. Rebelote en 2004. Leur cassette, mise sur le marché durant le mois du Ramadan, a en connu le meme succèes que la précédente.
Le firkhatoul Djiloul Diadid de Dakar est également un orchestre qui grandit et qui se bonifie à chaque génération, de nouveaux talents.
Les fondateurs de cet orchestre ont en effet grandi et sont devenus des pères de famille. La rlève était toutefois assurée puisque d'autres jeunes, qui ont profité de l'enseignement de leurs ainés, ont réussi avec enthousiasme à reprendre le flambeau allumé par leurs grands frères.
L'objectif principal de cette formation musicale demeure l'enseignement de la langue et de la musique arabes à travers la musique afro-arabe. Ceci, explique leur manager, en s'inspirant des écrits des érudits islamiques. Des écrits de différents guides religieux du Sénégal sont ainsi mis en musique. Le résultat s'écoute dans leur cassette consacrée spécialement au récent Gamou. Une cassette que l'on écoute avec le coeur rempli d'une certaine sérénité et une sensation de bien etre. La composition y est harmonieuse, alors que les claviers de Adama et Boubacar du meme nom se font apaisants. Quant a la flute de Abdou Khadre Cisse et la guitare Houd de Abass Diouf, elles semblent tout simplement enchantées. Et quand les tambourins de Ousseynou Ndiaye, Mor SECK ,Khady Ndiaye et Pape Ndiaye(pas notre grand reporter!)s'invitent dans cette poésie, on flotte dans un quasi nirvana.
Les voix et choeurs de Abdoul Aziz Diop, Ibrahima Cissé, Aissatou Gueye, Aminata Seck, Sali Ndiaye, Fatou Ba Diagne, et autres vous rapprochent davantage de Dieu. Car ces chansons sont à la gloire de l'omniscient. Dans cette cassette, on trouve un panégyrique dédié au prophéte Mouhamed (PSL). Un autre beau poème se révèle etre une oraison funèbre à la mémoire de El hadji Malick Sy. Un autre, d'une beauté velouteuse, intitulé Khoutboul Woudjoud ; dans ce morceau, Serigne Babacar Sy loue Cheikh Ahmed Tidiane Sy Chérif. Une cassette véritablemnt pas comme les autres et que l'on écoute le coeur rempli d'une paix intérieure.
Apres plus de vingt ans de musique, ces jeunes gens aspirent à aller à la conquete du monde arabophone pour montrer leur art. C'est dans ce cadre , renseigne Assane Gueye, qu'ils se sont rapprochés du ministère de la culture et du patrimoine historique classé pour pouvoir bénéficier du parrainage de ce ministère qui pourrait leur ouvrir ls portes de certaisn festivals à l'instar de celui des musiques sacrées de Fez.
En tout cas, au Sénégal, les jeunes musiciens de Firkhatoul Djiloul Diadid continuent de vivre leur passion musicale et religieuse avec un public toujours plus nombreux et tous les ages, lequel se bouscule à chacune de de leur prestation. Leur dernier cru, que nous avons écouté avec plaisir, constitue une belle et riche découverte, tellement, leur musique vous exalte à vous rapprocher du royaume de la pureté. La cassette est à écouter, et le groupe, à découvrir.
Un article du journal national le soleil sur Djiloul Diadid paru le samedi 13 et dimanche 14 juillet
C'est rare, mais il existe au Senegal des orchestres arabes comme "Djiloul Diadid Bi Dakar " (génération nouvelle de Dakar), qui se produit en spectacle demain, 14 juillet, à 17 heures au Theatre National Daniel Sorano. La manifestation marquera le premier anniversaire du groupe entre dans le cadre de la promotion de sa premiere cassette. C'est aussi un moyen de familiariser l'orchestre avec le public sénégalais. Ce produit intitulé "Halmine Sabiline ? "(Quelle voie pour le salut ? ), sorti le 24 juin 2002, est compaosé de six titres en arabe , francais et wolof, et parle des egarements des jeunes et des enseignements du prophete Mouhamed (PSL).
Le morceau "Bismileuzi" dénonce le "nouvel ordre national de l'accoutrement" contraire aux preceptes de l'islam car la mode et les vetements de transparents mettent en exergue la féminité . Les membres du groupe "Djiloul Diadid Bi Dakar " estiment que les parents ont démissioné de leur role d'éducateurs et, parfois , affirment a leurs enfants que tous les moyens sont bons pour gagner de l'argent. Cette éducation égare les jeunes, obnubilés par la vie d'ici-bas et ne se reoconnaissent plus dans la réligion musulmane.
"Lawla Nabi " est une reprise de la chanson de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane SY qui rend hommage au prophète Mouhamed (psl). Selon le chanteur, c'est grace au prophète qu'on parle aujourd'hui de civilisation. Outre les quinze membres de l'orchestre (Onze garcons et quatre filles ), la cassette a également enregistré la participation du violoniste William Badji de l'orchestre national et du pianiste Aly Hachem qui a signé les arrangements.
Depuis sa création, le groupe consacrait ses principales activites au Dahiratoul Moustarchidina Wal Moustarchidaty. Ses chanteurs animent des manifestations d'autres Dahiras et se produisent un peu partout au Sénégal. Créé en juin 2001, cet orchestre de chansons arabes veut conquérir un vaste public en rendant plus accessibles les textes sur l'islam et sur la Tidianiya. Objectif : porter le message du Khalif Ababacar Sy jusque dans les domiciles des Sénégalais, en mettant en musique ses discours religieux. Dans l'environnement du "Dahiratoul Moustarchidina Wal Moustarchidati, il ya de nombreuses compositions et nous avons créé ce groupe pour mieux propager et rendre plus accessibles les ecrits du Khalif Ababacar Sy, de Serigne Cheikh Ahmde Tidiane Sy, entre autres erudits et diffuseurs des enseignements du prophete Mouhamed (PSL). Nosu apprenons pour ensuite partager ce que nous avons appris avec le public", explique Assane Gueye, manager de l'orchestre et adepte de la Tidianiya.
